Le cycle menstruel est un rythme biologique important, dans lequel on observe de grandes fluctuations cycliques des hormones sexuelles endogènes, telles que les œstrogènes et la progestérone. Les fluctuations assez prévisibles (et mesurables) des œstrogènes et de la progestérone au cours du cycle menstruel créent des profils hormonaux transitoires sensiblement différents, qui sont utilisés pour différencier les phases du cycle menstruel. Ainsi, le cycle menstruel est généralement divisé en trois phases : (1) la phase folliculaire précoce, caractérisée par un faible taux d’œstrogènes et de progestérone, (2) la phase ovulatoire, caractérisée par un taux élevé d’œstrogènes et un faible taux de progestérone, et (3) la phase lutéale moyenne, caractérisée par un taux élevé d’œstrogènes et de progestérone. Bien que la fonction première de ces hormones soit de soutenir la reproduction, la recherche a mis en évidence que les concentrations changeantes d’œstrogène et de progestérone au cours du cycle menstruel exercent également une myriade d’effets divers et complexes sur de multiples systèmes physiologiques, y compris les paramètres cardiovasculaires, respiratoires, métaboliques et neuromusculaires, qui pourraient avoir des implications ultérieures sur la performance à l’effort. [Source McNuty, Elliott-Sale et al., 2020]
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